Quand le sang ne peut plus circuler librement dans les vaisseaux sanguins, une embolie pulmonaire peut en être la conséquence. Les symptômes de l’embolie pulmonaire, qui incluent des douleurs thoraciques et des difficultés respiratoires, sont souvent difficiles à distinguer d’autres maladies cardiaques ou cérébrales. Mais le diagnostic et le traitement sont essentiels pour prévenir toute complication grave. Dans cet article, nous explorerons les symptômes, les diagnostics et les traitements associés aux embolies pulmonaires afin que vous compreniez mieux ce qu’est l’embolie et comment éviter de la subir.
Dans le meme genre : Les défis du quotidien face à la maladie d'Alzheimer
A lire en complément : Le mystère de l'épilepsie
Symptômes de l’embolie pulmonaire
L’embolie pulmonaire est une obstruction artérielle pouvant potentiellement provoquer une mort subite si elle n’est pas traitée à temps. Les symptômes peuvent inclure :
Sujet a lire : Symptômes, diagnostic et traitements de la fibromyalgie
-
Cough
Une toux persistante est un autre signe à surveiller, généralement accompagnée de mucus rose ou brunâtre. Si la toux ne disparait pas après quelques jours, un test médical pourrait être nécessaire pour déterminer la cause.
-
Respiration rapide
De manière générale, un rythme respiratoire plus rapide que celui normal constitue un signe inquiétant et doit être considérée comme un signal d’alarme. Une personne présentant ce symptôme devrait consulter un médecin afin de procéder à des tests diagnostiques complets.
-
Difficultés respiratoires
La difficulté à respirer est le signe le plus prononcé de l’embolie pulmonaire, et elle se manifeste généralement par des sensations de suffocation ou d’essoufflement, accompagnées parfois d’une sensation de faiblesse musculaire. Ces symptômes progressent rapidement et réclament très souvent un traitement immédiat afin d’empêcher toute complication grave.
Diagnostic de l’embolie pulmonaire
Un diagnostic précoce permet aux médecins de mieux comprendre la gravité du cas et de mettre en place rapidement le bon traitement.
Lire également : Comment surmonter la douleur et le défi de l'endométriose?
-
Imagerie médicale pour confirmer le diagnostic
Lorsque les symptômes apparaissent, les professionnels de santé effectueront des examens complémentaires tels que rayons X ou une tomographie par ordinateur (CT scan) afin de voir si un ou plusieurs caillots sanguins se sont formés. Ces images offrent une bonne représentation de la taille et de l’emplacement des caillots.
-
Tests sanguins pour détecter les caillots
Les tests sanguins aident également à diagnostiquer les embolies pulmonaires. Les marqueurs biologiques qui peuvent indiquer une embolie comprennent le D-dimère, l’antigène tissulaire plasminogène, l’anticorps antiphospholipide et les taux de facteur VIII ou IX.
-
Évaluation de l’historique médical du patient
La conversation entre le médecin et son patient est cruciale pour identifier les risques et le traitement approprié. Lorsqu’il s’agit d’embolie pulmonaire, le médecin examinera soigneusement l’historique médical du patient afin de rechercher des antécédents familiaux ou personnels susceptibles d’être associés à ce type de maladie.
Traitement de l’embolie pulmonaire
Un traitement adapté permet généralement aux patients atteints d’embolie pulmonaire de reprendre une vie normale après quelques semaines.
-
Administration de médicaments anticoagulants
Le traitement initial consiste habituellement en une thérapie injectable à base d’héparine ou de fondaparinux, administrée pendant 5 à 8 jours jusqu’à ce que les résultats des tests sanguins montrent que le taux d’anticorps antiphospholipides est inférieur au seuil critique. Ensuite, on pourra administrer un médicament oral tel que warfarine, cumarine asacrolide, dabigatran etexilate, apixaban ou rivaroxaban pour faciliter la dissolution du caillot et prévenir la formation de nouveaux caillots.
-
Mise en place de mesures préventives
Les mesures préventives doivent être instaurées chez les patients souffrant d’embolies pulmonaires. Elles incluent également un régime alimentaire adapté visant à maintenir un poids sain, la réduction du tabagisme et des exercices physiques quotidiens pour améliorer la circulation sanguine.
-
Intervention chirurgicale dans les cas graves
Dans certains cas très graves, une intervention chirurgicale peut être proposée afin d’enlever le caillot ou de réparer les vaisseaux sanguins endommagés. Cette intervention est rarement nécessaire et est généralement réservée aux cas les plus graves.